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L’Etat dévoile l’architecture du dispositif de lutte contre la pauvreté

Publié le mardi 19 février 2019 , mis à jour le mardi 19 février 2019

Source : Gazette Santé-Social

Date : 19 février 2019

Auteur : Eric Larpin

Extraits :

«  Le calendrier d’actions de la Stratégie nationale de prévention et de lutte contre la pauvreté a connu une accélération cette semaine, avec la mise en place des animateurs de terrain et le lancement d’un premier levier d’action autour de l’aide sociale à l’enfance. On a donc désormais une idée plus précise de l’architecture de la Stratégie de lutte contre la pauvreté, présentée le 13 septembre dernier par le président de la République.

Olivier Noblecourt, délégué interministériel à la prévention et à la lutte contre la pauvreté a présenté mercredi 13 février dans le cadre de la première rencontre nationale des acteurs de la stratégie pauvreté en région, la démarche pour la mise en œuvre du Plan pauvreté. (...)

Plateforme collaborative

En parallèle, l’État a choisi une politique de contractualisation avec les départements, chefs de file de l’action sociale, pour déployer la stratégie pauvreté. À cette fin, 400 animateurs territoriaux, issus des structures d’aide à l’emploi et à l’action sociale majoritairement, ont été désignés pour mettre en œuvre les conventions qui seront signées par les départements.

Pour les aider dans leur tâche, des conférences régionales seront organisées à partir de juin prochain et une plateforme collaborative leur permettra d’échanger leurs bonnes pratiques.

8,5 milliards d’euros

« L’État a mis les moyens dans cette stratégie pauvreté. Ce sont pas moins de 8,5 milliards d’euros qui lui seront consacrés, dont les deux tiers seront à la main des collectivités sur les différents axes de la stratégie », confirme Olivier Noblecourt.

Il a été également annoncé qu’Olivier Noblecourt pilotera la consultation nationale sur le revenu universel d’activité, une des questions posées dans le programme.

De son côté, Jean-Marie Marx, Haut Commissaire aux compétences et à l’inclusion par l’emploi, explique que la nouveauté de cette stratégie pauvreté va permettre de s’attaquer au noyau dur de la pauvreté : « dans la construction de ces nouvelles politiques, nous allons associer directement les bénéficiaires, y compris les invisibles ».

Un référentiel pour l’ASE

Le lendemain de cette rencontre, un premier exemple de la contractualisation avec un département et d’une politique participative a été présenté à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis).

Le document de référence « Accompagner les sorties de l’aide sociale à l’enfance » a été élaboré par des anciens de l’aide sociale à l’enfance (ASE) issus de cinq départements et servira très concrètement de guide pour les axes de financement des départements.

Malgré les bonnes intentions gouvernementales, les auteurs du rapport n’en ont pas moins regretté des trous dans la raquette, comme la nécessité d’une loi sur l’accompagnement des jeunes majeurs et d’une amélioration de leurs besoins en formation initiale.

Stéphane Troussel, président du conseil départemental, s’est quant à lui réjoui que la stratégie pauvreté fasse de l’ASE une priorité, tout en déplorant que l’État ne mette pas assez de moyens pour la protection de l’enfance dans des départements comme la Seine-Saint-Denis.  »

Retrouvez le référentiel pour l’ASE ici.

Voir en ligne : http://www.gazette-sante-social.fr/...


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