Extraits :
"(...) 6. En premier lieu, ainsi qu’il a été dit au point 3, c’est seulement lorsque l’absence de son représentant à l’entretien peut être imputée au mineur non accompagné qu’elle ne peut justifier l’annulation de la décision de l’office et le renvoi du dossier à ce dernier. Par suite, la Cour nationale du droit d’asile n’a pas commis d’erreur de droit en s’abstenant de rechercher si l’absence du représentant de M. B... à son entretien était imputable à l’office.
7. En deuxième lieu, il ne peut être utilement reproché à la cour, qui n’a pas jugé que l’absence du représentant de M. B... à l’entretien était imputable à l’office, d’avoir inexactement qualifié et dénaturé les faits en retenant un tel motif.
8. En troisième lieu, il résulte de ce qui a été dit au point 3 qu’en jugeant en outre que la circonstance que M. B... était devenu majeur à la date de sa propre décision était sans incidence sur l’irrégularité de la procédure devant l’OFPRA, la Cour nationale du droit d’asile n’a pas commis d’erreur de droit.(...)"