Accueil > Actualités MIE > La préfète Marie Lajus en visite à l’Institut protestant
Publié le 11-01-2016
Source : http://www.ladepeche.fr
« Accompagnée de Jean Luc Couret, président de la fondation de l’Institut protestant, et de Simon Sire-Fougères, son directeur, la préfète Marie Lajus a visité, ce jeudi, le site de Jeanne-Petite, une structure spécialisée dans l’accueil et l’accompagnement des mineurs isolés étrangers, ainsi que la ferme de Rivière et celle de Jinjean, dotées respectivement de seize et dix places d’hébergement d’urgence, ouvertes du 1er novembre au 31 mars.
80 jeunes accueillis
Pour l’occasion, Simon Sire-Fougères a retracé l’historique de l’Institut. Créé en 1839, il avait pour vocation d’accueillir les orphelins protestants et de les former aux métiers agricoles. Puis, sa mission a évolué.
Dans les années 70, c’est l’accueil de réfugiés du sud-est asiatique. Depuis une quinzaine d’années, il s’est spécialisé dans l’accompagnement éducatif des mineurs étrangers isolés. Ils sont actuellement quatre-vingts, dont cinquante-huit à Jeanne-Petite. Ils arrivent tous avec des problématiques différentes mais avec une capacité de résilience importante. L’Institut leur propose un projet d’intégration comprenant un accompagnement individualisé, l’apprentissage du français et une formation professionnelle.
Le premier employeur de la ville
Marie Lajus a pu apprécier la toute récente rénovation extérieure de pavillons à Jeanne-Petite, rénovation qui se poursuit en 2016 et la qualité du travail fourni par les équipes pluridisciplinaires en charge des jeunes. D’ailleurs, le taux de réussite est significatif puisque l’on y découvre de nombreuses orientations vers des CAP mais également, vers des études supérieures. « Cette visite m’a permis de voir le rôle fondamental tenu par ces structures et leur capacité à s’adapter aux différents besoins d’un public fragile », a conclu la préfète.
L’Institut protestant s’est porté candidat pour l’accueil, sur financement de l’État, de réfugiés. Une dizaine pourrait être rapidement accueillie.
L’Institut, avec quatre-vingts salariés, est le premier employeur privé de la ville. Il participe à la vie économique locale car une grande partie du budget est investie sur place. »
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