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Le sort des mineurs non accompagnés inquiète fortement certaines associations Dijonnaises de défense des droits humains

Publié le 18-09-2017

Source : www.francebleu.fr

Auteur : Par Thomas Nougaillon

« Amnesty International, ATTAC 21, la Ligue des Droits de l’Homme, le SNES-FSU, SOS racisme ou encore RESF 21... Une trentaine d’associations réunies dans un Collectif de soutien aux demandeurs d’asile organisaient, une conférence de presse ce lundi à la Maison des Associations de Djion.

A l’occasion de la récente rentrée scolaire et dans le cadre d’une campagne nationale, ces associations ont réunies la presse, pour faire le point sur ce très délicat dossier des mineurs non accompagnés. Et surtout pour pointer du doigt les responsabilités de l’État et des Conseils départementaux, responsables, selon les membres de ce collectif, d’avoir mis en place une véritable "course d’obstacles" administrative pour décourager ces jeunes de rester en France.

La fiabilité des tests osseux en question

Exemple parmi d’autres : les "tests osseux" destinés à déterminer l’âge de ces mineurs, des tests réalisés à la demande des départements. Pour Paul Garrigues membre de la Ligue des Droits de l’Homme de Côte-d’Or "ce sont des tests réalisés avec l’accord du juge et qui -selon toutes les études- ont une fiabilité à deux ans près, ce qui est tout de même gênant pour déterminer une majorité". Le collectif demande quant à lui "une présomption de bonne foi des personnes et une présomption de véracité des documents qu’ils présentent" ajoute Paul Garrigues.

La réponse du Conseil départemental de Côte-d’Or

Pour Emmanuelle Coint, vice-présidente du Conseil départemental de Côte-d’Or et présidente de la Commission sociale du département ces tests osseux sont de moins en moins pratiqués et "ne représentent que 40% des situations où nous avons des doutes pour vérifier l’identité et l’âge des jeunes en partenariat avec la Préfecture et la police". Des tests osseux qui ne sont pas forcément satisfaisants comme le reconnaît Emmanuelle Coint : "ce genre d’examen a une marge d’erreur de 12 à 18 mois, une marge que nous avons bien intégré et surtout cela rallonge très fortement le délais de réponse pour le jeune et ce n’est donc pas une situation satisfaisante". »

Voir en ligne : https://www.francebleu.fr/infos/soc...