Accueil > Actualités MIE > Exilés à Briançon : difficile de trouver un hébergement
Publié le 15-04-2018
Source : www.ledauphine.com
Auteur : A.L.
« Chaque jour, ou presque, la problématique reste la même. Où héberger les exilés ? Cette semaine, après la gare et l’ancienne école du Prorel, c’est maintenant au tour du Théâtre du Briançonnais d’avoir été investi par quelques bénévoles venus en aide à des mineurs africains, hier.
Ils étaient douze. « Ils sont seuls. On cherche des solutions depuis hier après-midi (vendredi, NDLR) », se désespèrent Catherine Clémenceau, Pierre Mumber et Nathalie Quimerc’h, des bénévoles de la Coordination refuges solidaires.
« Vendredi soir, nous les avons amenés aux places d’urgence de la Fondation Édith-Seltzer, mais sans autorisation », précisent-ils.
Hier, ils ont donc entamé la démarche habituelle en se rendant au commissariat de police, en début d’après-midi, pour faire enregistrer les mineurs. Ensuite, ils les ont amenés dans le hall du Théâtre du Briançonnais, « pour les mettre au chaud », en attendant qu’une autorisation soit donnée en vue de leur trouver un hébergement. « Le refuge solidaire n’a pas vocation à accueillir les mineurs, et il est saturé », rappellent-ils.
(...)
Au bout de plusieurs heures, le téléphone a sonné. « Nous avons l’autorisation, cette fois-ci, pour les amener là où ils ont dormi hier, jusqu’à lundi. » Les douze migrants ont donc pu quitter le théâtre vers 18 heures pour rejoindre les places d’urgence de la fondation Édith Seltzer, « dans le cadre du dispositif d’urgence pour les mineurs non accompagnés », précise le Dr François Bach, directeur de la fondation.
La nuit d’après, de nouveaux mineurs sont arrivés à Briançon… »
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