Ils protestent contre "les conditions d’accueil des jeunes mineurs étrangers" au Conseil départemental d’Eure-et-Loir

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"Nous sommes ici pour demander que soient prises en compte nos revendications. Nous avons envoyé des courriers pour solliciter un rendez-vous, mais sans réponse. Il n’y a pas assez de place pour l’accueil des jeunes mineurs étrangers et pas assez de travailleurs sociaux pour les accompagner. La plupart des jeunes attendent des mois pour être scolarisés."

Claude Térouinard, président (LR, Brou) du Conseil départemental d’Eure-et-Loir, a répondu : "Je suis prêt à discuter avec vous de ce problème qui est difficile. Au niveau financier, au rythme où augmentent les dépenses sur ce sujet, il n’y aura plus de Département dans cinq ans. Nous serons à la rue financièrement. C’est un problème majeur que nous ne sommes pas, aujourd’hui, en mesure de répondre dans des conditions humaines satisfaisantes." (...)

"Nous demandons un réel suivi médical, psychologique et éducatif"

Les militants ont quitté l’hémicycle au bout d’un quart d’heure. Céline Le Guay précise : "Nous accusons le Département et l’Aide sociale à l’enfance de traiter sans bienveillance les jeunes mineurs isolés qui arrivent ici. Nous demandons un réel suivi médical, psychologique et éducatif, mais aussi que le même prix de journée soit attribué aux mineurs étrangers et nationaux. Par ailleurs, il faut supprimer la pratique des tests osseux qui permettrait de déterminer un âge légal. Ces testes ne sont pas fiables et sont humiliants. Il faut davantage de financement, le Département peut et doit assumer ses responsabilités."