Accueil > Actualités MIE > Angoulême : des tentes pour rendre les migrants mineurs visibles
Publié le 11-05-2019
Source : Charente Libre
Extraits :
« Un village de toiles sur le Champ-de-Mars d’Angoulême, quelques dizaines de militants et quelques jeunes migrants, la plupart déboutés de l’aide sociale à l’enfance (ASE) parce qu’il y a un doute sur leur minorité. "Le risque, c’est qu’ils disparaissent dans la nature. C’est pour les rendre visibles que nous avons installé ces tentes", explique Karen Dubois, fondatrice de l’Association d’aide et de défense des mineurs isolés étrangers (AADMIE). Et aussi monté une sono, posé une table pour que les passants puissent signer la pétition destinée à la préfète et au président du conseil départemental. Pour répéter "qu’avant d’être des étrangers, ces jeunes sont des mineurs à protéger et à accompagner". Depuis quelques mois, "la situation se dégrade", ont noté les militants.
Des mineurs qui, s’ils ne sont pas pris en charge par l’ASE, risquent fort de sortir des circuits, de finir "comme les huit qui ont été reconduits à la gare hier", s’insurge Jean-Claude Caraire, militant de la cause de toujours.
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"Trois cents mineurs isolés sont en Charente. c’est un millième de la population", rappelle Karen Dubois. "Et 97% des recours leur sont favorables au final. Alors, autant les accueillir correctement." C’était en substance le message que que l’AADMIE entendait faire passer. »
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