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Poitiers : quelle prise en charge pour les mineurs migrants ?

Publié le 21-05-2019

Source : La Nouvelle République

Extraits :

«  C’est l’une des questions qui seront débattues ce week-end lors des rencontres Remiv organisées dans le cadre du festival “ Le monde en fête ”.

(...) Ceux qu’on appelle désormais les mineurs étrangers non accompagnés et qui arrivent chaque année dans les villes, fuyant misère et persécutions, n’ont pas tous les mêmes chances en arrivant sur le territoire national.
Et lorsqu’ils arrivent à Poitiers, souvent par la gare, beaucoup n’ont d’autre « choix » que de rester à la rue…
C’est fort de ce constat et soucieux de répondre à leur mission de centre social que la Maison des Trois-Quartiers (M3Q) et le Toit du monde ont créé un centre de ressources, Remiv (...). Ce dernier organise le samedi 24 mai et le dimanche 25 mai ses premières rencontres à Poitiers..

« Plusieurs questions se posent, détaille Gérard Gourdot, de l’association Min’de rien, créée en 2016 pour offrir un toit à ces jeunes sans statut, d’abord en lien avec l’hébergement, la première difficulté, puis celles de la santé et de l’insertion scolaire et professionnelle. » (...)

“ Ces jeunes-là en veulent ”

On notera par exemple le vendredi 24 mai la présence du Gisti (Groupe d’information et de soutien des immigrés) qui fera le point sur la procédure d’évaluation de ces mineurs et les fichiers biométriques ou encore, le même soir, une lecture performée de « Notre chance », par la comédienne poitevine Laure Bonnet, des témoignages autour de l’intégration des mineurs isolés.
Car c’est aussi d’intégration et de réussites que ces rencontres parleront. Au-delà des constats sur les limites des institutions et des politiques parfois mises en œuvre en la matière, les acteurs de ces rencontres évoqueront les parcours de ces jeunes qui, une fois pris en charge sur le territoire, réussissent. « Ces jeunes-là en veulent vraiment et vont beaucoup mieux dès qu’on leur permet de s’insérer, assure Daniel Senovilla, chercheur au laboratoire Migrinter (CNRS-université de Poitiers). Ils viennent ici pour être scolarisés et apprendre un métier, et en face, il y a des patrons en demande prêts à embaucher. C’est aussi cela qu’on essaie de défendre. » (...)
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Voir en ligne : https://www.lanouvellerepublique.fr...