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Ille-et-Vilaine. Les mineurs étrangers en quête de famille

Publié le 29-05-2019

Source : Ouest-France

Auteur : Sarah BOUCAULT

Extraits :

«  Environ 700 mineurs étrangers vivent sans attaches, en Ille-et-Vilaine. Le Département cherche des familles prêtes à parrainer l’un d’entre eux, pour une intégration plus facile.

(...)

De 340 en 2016, ils sont passés à 629 en 2018. Aujourd’hui, sur les 3 300 jeunes qui bénéficient de l’aide sociale à l’enfance du Département, 700 sont des mineurs étrangers, et entre 60 et 70 nouveaux arrivent chaque mois. Certains sont aussi accueillis dans le cadre de la péréquation nationale, qui vise à répartir équitablement les efforts sur le territoire français : 161, en 2018, et 61 entre le 1er janvier et le 31 mars 2019. En avril, le budget du Département a donc été revu à la hausse (26 millions d’euros au lieu de 21) pour trouver de nouvelles solutions.

« Ce ne sont pas des jeunes venus faire du tourisme : ils viennent pour avoir un accès à l’éducation, explique Véra Briand. Ce sont des adolescents mais ils ont des vécus qui correspondent plutôt à un âge de 22-23 ans. »

En juillet 2018, le Département a donc lancé un appel à candidatures, pour trouver des parrains. (...)

Dans un premier temps, il s’agit de passer du bon temps. Cela peut ensuite se transformer en accueil solidaire (hébergement au quotidien). En Ille-et-Vilaine, 53 familles sont actuellement marraines et 11 font de l’accueil solidaire.

« Aucune famille incompatible avec l’accueil »

Outre un casier judiciaire vierge, aucun prérequis n’est demandé pour signer une convention de parrainage. « Il n’y a ni profession ni famille incompatibles avec l’accueil », assure Sabrine Benzarti, chargée de mission au service Accueil collectif et familial de la protection de l’enfance. En cas d’accueil solidaire, une indemnité peut être versée pour couvrir les frais du jeune.

Une fois le dossier reçu, un échange a lieu avec les familles pour réfléchir, entre autres, aux enjeux des dimensions interculturelle et religieuse. « Le choc n’est pas culturel, mais plutôt générationnel, ajoute Nolwen D’Assas. Nous avons des enfants de 6, 8 et 10 ans et nous ne sommes pas habitués à avoir un ado à la maison. » (...)  »

Voir en ligne : https://www.ouest-france.fr/bretagn...