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Droits de l’enfant : un plan pour « libérer la parole, protéger et écouter »

Publié le 21-11-2019

Source : La Dépêche

Extraits :

«  Discours de Macron à l’Unesco devant 400 jeunes et mesures pour « en finir » avec les maltraitances : l’exécutif a mobilisé sur les violences subies par les enfants, phénomène insuffisamment connu et dénoncé qui doit « mobiliser toute la société ».

C’était hier la Journée internationale des droits de l’enfant. Adrien Taquet, le secrétaire d’État en charge de la Protection de l’enfance a dévoilé hier le plan gouvernemental sur le sujet. Ces mesures font partie d’un plan triennal pour « en finir » avec les violences faites aux enfants (2020-2022). Il comporte six objectifs et 22 actions pour « libérer la parole » des enfants, « les protéger » et « porter attention aux victimes ».

Renforcer le « 119 Allo enfance en danger »

Deux tiers des appels à ce numéro d’urgence ne seraient pas traités immédiatement, faute de moyens. Le gouvernement a donc prévu 400 000 € supplémentaires dès 2020. « Aujourd’hui en France, face à des suspicions de violences sur un enfant, seul un Français sur 4 appelle le 119. Quand il y a un doute, on appelle », a insisté Adrien Taquet hier matin sur France Inter.

Recueillir la parole des enfants

Les espaces pour accueillir la parole des enfants identifiés comme potentielles victimes ne sont pas assez nombreux. Ils seront déployés dans chaque département (contre 58 aujourd’hui en France). Les échanges seront filmés afin d’éviter que les enfants n’aient à raconter plusieurs fois les violences vécues. Ces espaces de paroles s’appelleront désormais « unités d’accueil pédiatriques enfance en danger ».

Traiter le post-traumatique

Au-delà du volet prévention et détection, le plan gouvernemental veut intensifier le traitement des victimes et notamment des syndromes post-traumatiques. Pour ce faire, « un budget de 2 millions € » est prévu en 2020 pour le Centre national de ressources et de résilience qui sera chargé de former les acteurs de cette prise en charge.

(...)

Savoir et informer

« En France, contrairement à d’autres pays, il n’existe aucune enquête spécifique portant sur les violences commises dans la période de l’enfance », s’alarme Adrien Taquet qui entend donc réussir à compiler des données nécessaires pour mieux connaître la réalité des violences faites aux enfants. Des travaux de recherche seront notamment lancés au sein du ministère des Solidarités et de la Santé.

Connaître les risques, les façons d’en sortir et ainsi sensibiliser les enfants et les familles. Adrien Taquet souhaite que du temps périscolaire soit désormais consacré à l’information des enfants. (...)  »

Voir en ligne : https://www.ladepeche.fr/2019/11/21...