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Publié le 13-07-2020
Source : La République du Centre
Auteur : David Creff
Extraits :
« Le conseil départemental du Loiret lance le dispositif Pari (pour Parcours autonomie, réussite, insertion). A travers lui, il ambitionne notamment d’accompagner financièrement, et en leur fournissant un logement, les jeunes majeurs étrangers "méritants" ne pouvant plus prétendre à l’Aide sociale à l’enfance (ASE). Explications.
Une proportion non négligeable des jeunes majeurs, qui, demain, ne pourront plus prétendre à l’Aide sociale à l’enfance (ASE), car trop âgés pour conserver le statut de mineurs non accompagnés, ne se retrouveront plus livrés à eux-mêmes à la date du 31 août, l’année de leurs 18 ans.
Ils sont, pour l’essentiel, arrivés en France, et dans le Loiret, via des filières d’immigration clandestines. Ils laissent derrière eux l’Afrique, l’Europe de l’Est…, mais peuvent aussi bien être de jeunes Loirétains retirés à leur famille (maltraitance…).
D’après Marc Gaudet, son président, le Département du Loiret fait "un effort extrêmement conséquent", en lançant le dispositif Pari, "comme un pari sur leur avenir" ; et pour Parcours autonomie, réussite, insertion. Ledit dispositif (financé à hauteur de deux millions d’euros, à parts égales par le Département et l’État) entend ainsi prendre le relais de l’ASE, ce qui ne se faisait pas avant.
De quoi s’agit-il ?
À travers Pari, il sera proposé aux jeunes entre 18 et 21 ans, "un accompagnement global et personnalisé, afin de créer les conditions nécessaires à leur inclusion sociale et professionnelle", explique Gérard Dupaty, maire d’Amilly. Il est le président de la commission en charge de sélectionner "les jeunes les plus méritants", parmi environ 300, qui sortiront de l’Aide à l’enfance le 31 août 2020.
(...) »
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Note d’InfoMIE :
Comme l’indique l’article L 222-5 du CASF, en sa nouvelle rédaction issue de la réforme du 14 mars 2016 :
Le Conseil d’État a notamment eu l’occasion de le rappeler dans un arrêt du 13 avril 2018 (CE, 13 avril 2018, n°419537) :
En outre, dans un arrêt du 21 décembre 2018 (CE, 21 décembre 2018, n°421326), le Conseil d’État est venu préciser l’obligation pour le Président du Conseil départemental de proposer un accompagnement à un jeune majeur en cours d’année scolaire ou universitaire :
Selon les arrêtés fixant les calendriers scolaires, "L’année scolaire s’étend du jour de la rentrée des élèves au jour précédant la rentrée suivante".
DONC : une prise en charge par l’aide sociale à l’enfance d’un jeune majeur ne peut pas être interrompue en cours d’année d’année scolaire ou universitaire engagée
Voir le dossier thématique dédié.
Voir en ligne : https://www.larep.fr/orleans-45000/...