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Face à la crise, les jeunes apprentis particulièrement vulnérables

Publié le 26-06-2020

Source : ASH

Auteure : Marie NAHMIAS

Extraits :

« (...) S’ils étaient « relativement protégés » lors des précédentes crises, les jeunes apprentis se retrouvent cette fois-ci durement touchés par les conséquences de la pandémie. Nombre d’entre eux risquent de ne pas trouver de contrat à la rentrée 2020, met en garde la fondation catholique Les Apprentis d’Auteuil, qui œuvre auprès de 30 000 jeunes et de 6 000 familles partout dans l’Hexagone. (...)

Pour rappel, afin de soutenir ce secteur face à la chute libre des embauches, le gouvernement a dévoilé au début du mois des mesures, première pierre d’un plan sur l’emploi des jeunes attendu d’ici à quelques semaines. Parmi les décisions annoncées par la ministre du Travail, Muriel Pénicaud : une aide élargie à l’embauche de 8 000 € pour les majeurs et de 5 000 € pour les mineurs, à destination des entreprises qui recruteront un apprenti du 1er juillet au 28 février. Jusqu’à présent, cette aide était réservée aux entreprises de moins de 250 salariés et pour les diplômes de niveau inférieur ou égal au bac. Le dispositif sera élargi au niveau de la licence professionnelle. Un délai supplémentaire de trois mois est par ailleurs accordé aux apprentis pour trouver une entreprise. Mise en place depuis le début de la crise sanitaire, la mesure est pérennisée.

  • Un risque pour les sortants de la protection de l’enfance

Hormis les apprentis, d’autres publics particulièrement vulnérables ont été repérés par la fondation. Il s’agit des jeunes en décrochage scolaire et des sortants de la protection de l’enfance. Ces derniers, s’ils bénéficient d’un accompagnement automatique jusqu’à la fin de l’état sanitaire, le 10 juillet, n’ont « aucune garantie au-delà », alertent Les Apprentis d’Auteuil, qui pointent « un risque réel de sortie prématurée, sans projet et sans “filet” de sécurité (mise à la rue) ». Les mineurs et jeunes adultes non accompagnés sont également très exposés puisqu’ils dépendent de l’octroi de titres de séjour « travail », « lui-même conditionné à une perspective d’insertion professionnelle rendue encore plus difficile par la crise et le besoin d’intégrer un processus de formation ».

(...) »

Voir en ligne : https://www.ash.tm.fr/exclusions-pr...