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"Une loi « rue d’Aubagne » un jour à l’Assemblée ?"

Publié le 8-04-2022

Date de la publication : 08/04/2022
Source : La Marseillaise
Auteur : Christophe Casanova

Militant engagé à Marseille contre le mal -logement, Kévin Vacher a présenté dans le cadre de sa campagne, un projet de loi sur ce thème.

Kévin Vacher, candidat à l’élection législative sur la 4e circonscription des Bouches-du-Rhône, celle du député sortant Jean-Luc Mélenchon, mène une campagne au long cours. Dans la foulée des quinze mesures pour « faire vivre l’initiative » citoyenne présentées mi-mars, il arpentait jeudi le centre-ville, pour un « toxic tour » support à la présentation d’une proposition citoyenne de loi baptisée « Loi rue d’Aubagne » sur le mal-logement.

« Cette loi est le fruit des consultations menées avec les acteurs locaux et nationaux de la lutte pour le logement digne, de salariés du secteur et des expériences marseillaises de ces dernières années » explique le candidat du mouvement « Nos vies, nos voix ».

Quarante-deux mesures
Cette « mesure constitutionnelle » destinée à l’Assemblée constituante de la VIe République défendue par le candidat de la France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, veut « inscrire le droit au logement digne, accessible, et à l’habitat dans le préambule de la future constitution, à égalité avec le droit de propriété ».

Quarante-deux mesures, « valables partout en France », déclinées autour de grands principes : assurer l’effectivité des règles de décence et d’hygiène et de salubrité ; mieux articuler et encadrer le relogement des occupants victimes de mal logement ; garantir la dignité du logement pour tous et en toutes circonstances ; renforcer l’action de la police et de la justice ; planifier la rénovation à hauteur des besoins ; et aller vers un pôle public et une loi-cadre pour l’accès au logement digne.

« Douze millions de personnes ont des problèmes de logement, cette question concerne tout le monde, le sans-abrisme n’est que la partie immergée de l’iceberg » justifie le candidat.

Du bas de la rue d’Aubagne à l’Espace d’accueil des personnes évacuées au cours Belsunce, en passant par le commissariat Noailles ou le squat pour mineurs non-accompagnés de La Canebière, six étapes ont ponctué cette balade.

Parmi les mesures présentées figurent l’extension de la Charte du relogement à l’ensemble du territoire national, l’instauration d’assises administratives avec des jurys citoyens chargés de contrôler les administrations publiques, ou la légalisation des grèves des loyers qui prendraient la forme d’un séquestre des loyers."

Voir l’article en ligne : www.lamarseillaise.fr