Source : Cairn.info
Publication : Dans Forum 2019/1 (n° 156), pages 50 à 53
Auteur : Katy Bandel
Résumé :
« Dans un contexte de rationalisation guidé par des logiques gestionnaires et comptables, les MECS [1] sont de moins en moins amenées à poursuivre l’accompagnement des jeunes au-delà de la majorité. En effet, le prix de journée conséquent d’une MECS conduit les financeurs à la réorientation des jeunes majeurs vers d’autres dispositifs moins coûteux tels que des FJT [2]. Ces mesures entraînent une réduction de la durée de prise en charge, et questionnent le sens de la pratique éducative notamment lorsque le jeune est confié dans l’année de sa majorité et pour lequel une poursuite au-delà n’est donc plus envisageable. Ces situations viennent d’une part bousculer les temporalités propres à chacun et d’autre part viennent éprouver le sens du travail éducatif en MECS. Des perspectives d’alternatives au placement ou une réorganisation de celles-ci pourraient éviter au jeune de subir un placement à court terme supplémentaire dans son parcours. »