Source : France 3 Régions
Date : 16 octobre 2019
Auteur : Clément Jeannin
Extraits :
« À l’instar des grandes agglomérations, Besançon n’échappe pas, ces dernières années, à la forte hausse du nombre de mineurs non accompagnés échoués dans la préfecture du Doubs. Nous allons voir que ce sujet des "MNA" est sensible, car les tests de majorité sont décriés par certaines associations.
Un drame pour commencer.
C’était le 24 juillet dernier, à la base de loisirs du Val de Bonnal, en Haute-Saône. Z. O. K., jeune Camerounais de 14 ans, se noyait. (...)
On les appelle les MNA
On les appelle les MNA. Les mineurs non accompagnés. Ces jeunes, principalement venus ces dernières années d’Afrique, arrivent un jour à Besançon et sont pris en charge par la collectivité ou les associations si cela tourne mal. Entendez par là s’ils ne sont pas considérés comme mineurs à l’issue d’un entretien avec le Service Départemental de Recueil des Informations Préoccupantes. Dans ce cas-là, c’est la Police aux Frontières qui prend le relais.
À leur arrivée à Besançon, ce sont les services du PAO, le Pôle Accueil et Orientation, qui prennent en charge en premier les mineurs. Pendant ce laps de temps, les mineurs sont hébergés au Centre International de Séjour. À l’issue des entretiens d’évaluation de la minorité, ils sont alors pris en charge par le Centre Départemental de l’Enfance et de la Famille. »