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« À la maison » | Mineur·es non accompagné·es, une adolescence en exil

Publié le lundi 16 janvier 2023 , mis à jour le mardi 17 janvier 2023

Source : Médecins Sans Frontières

Date : 16 janvier 2023

Une mini-série produite par Médecins Sans Frontières.

Écrite et réalisée par Agnes Varraine-Leca
Filmée et montée par Manon Tarasconi
Mixage : Adrien Vicherat
Traduction : Mandy Duret
Habillage : Loïc Adrien

« C’est l’histoire d’Aïcha, Kady, Madihawa et Moussa : quatre jeunes du Mali et de Côte d’Ivoire arrivé·es en France après avoir traversé la Méditerranée ; quatre adolescent·es qui essaient de faire reconnaître leur minorité auprès des institutions françaises ; quatre mineur·es non accompagné·es qui devraient être protégé·es et pris·es en charge par l’Aide Sociale à l’Enfance (ASE) et qui ne peuvent aujourd’hui compter que sur les citoyens solidaires et les associations, dont Médecins Sans Frontières et Utopia 56.

Leur quotidien en France et leurs histoires, racontés dans la mini-série « À la maison » mettent en lumière la violence institutionnelle de l’État français contre des enfants dont les droits sont foulés aux pieds. Les quatre épisodes qui composent cette série tentent de raconter une adolescence en exil, entrecoupée de rêves d’enfants, de solitude, de détermination, de violences et d’espoirs. »

épisode 1 - Kady

épisode 2 - Moussa

épisode 3 - Aïcha

épisode 4 - Madihawa

« Une fois arrivés en France, les plus jeunes exilé·es doivent faire reconnaître leur minorité et leur isolement pour obtenir la protection de l’ASE. L’évaluation, menée de façon expéditive et suspicieuse, aboutit souvent à un rejet de la reconnaissance de minorité. Celles et ceux qui souhaitent contester cette décision peuvent alors saisir le juge des enfants. Aucune prise en charge n’est prévue par l’État français pendant cette procédure qui peut durer jusqu’à plus d’un an, laissant les jeunes livrés à eux-mêmes.

En attendant, ce sont des collectifs et citoyens solidaires, des associations comme MSF, Utopia 56 et Droit à l’École, qui accompagnent et répondent aux besoins des jeunes comme Aïcha, Kady, Madihawa et Moussa en leur apportant un soutien médical, juridique, social et administratif.

Environ 80% des jeunes en recours suivis par les équipes MSF en Île-de-France et à Marseille finissent par être reconnus mineurs et pris en charge par l’ASE. »

Voir en ligne : https://www.msf.fr/video/a-la-maiso...