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La main tendue du Secours catholique vers les migrants

Publié le 17-11-2018

Source : La Nouvelle République

Auteur : Bruno Bouchet

Extraits :

«  Le Secours catholique dont dix bénévoles accompagnent une vingtaine de jeunes migrants mineurs arrivés récemment sur le Bocage bressuirais.

Placés sous la responsabilité de l’action sociale à l’enfance (ASE) du Conseil départemental, les premiers mineurs non-accompagnés sont arrivés en Deux-Sèvres au cours de l’année 2017.
A Bressuire, ils sont entre 15 et 20 à être soutenus dans leurs démarches au quotidien par le Secours catholique et plus particulièrement, un groupe de 10 bénévoles (sur les 250 que compte l’association sur le Bocage bressuirais).
Originaires de Guinée-Conakry, Côte d’Ivoire, Mali ou encore Burkina-Faso, s’ils n’ont pas atteint leur majorité ils sont placés dans des établissements scolaires et à l’inverse, s’ils sont majeurs, un apprentissage leur est proposé.
Boulanger, carreleur, menuisier, cuisinier, carrossier, plombier… Les offres ne manquent pas. « Globalement leur apprentissage se passe bien. Ils sont ponctuels et motivés », dit Louis Simonneau, bénévole en charge de l’insertion scolaire et professionnelle, qui a été bien accueilli « presque » partout où il est allé taper à la porte des entreprises. « Les CFA de Parthenay et de Cholet ont joué le jeu aussi. »
Mais tout n’est pas rose. « Il nous faudrait plus de bénévoles pour le soutien scolaire, notamment, mais aussi l’aide aux démarches administratives. Le plus pénible est l’obtention des papiers pour travailler », souligne Bernadette Ferrière, responsable de l’antenne de Cerizay. Plus de souplesse, vis-à-vis des conditions fixées par les propriétaires de logements, serait également appréciée. « Il faut savoir que la plupart veulent avoir leur propre appartement. Les logements collectifs leur rappellent de mauvais souvenir », souligne Dominique Giret, bénévole qui a été touchée par leurs récits, souvent durs, de voyage jusqu’à la France.
En ce qui concerne la mobilité, étant donné qu’aucun n’a l’âge ou ne possède un permis de conduire, les jeunes migrants s’organisent. Bus, vélo, covoiturage mais plus récemment scooters grâce au service de location de la Mission locale de Bressuire.
 »

Voir en ligne : https://www.lanouvellerepublique.fr...