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Protection de l’enfance en Seine-Saint-Denis : le secrétaire d’Etat passe le périph

Publié le 14-02-2019

Source : Le Parisien

Auteures : Gwenael Bourdon et Carole Sterlé

Extraits :

«  Adrien Taquet a annoncé à Saint-Denis un plan national pour suivre les jeunes placés devenus majeurs. Il a été interpellé sur le manque de moyens alloués au 93. (...)

12 M€ pour accompagner les jeunes majeurs placés

Le tout nouveau membre du gouvernement était venu avec la secrétaire d’Etat en charge des politiques familiales, Christelle Dubos, présenter le plan « Zéro sortie sèche ». Un budget de 12 M€ sera désormais alloué aux départements pour qu’ils accompagnent davantage les jeunes placés, suivis par l’Aide sociale à l’enfance, une fois qu’ils ont atteint leurs 18 ans.

« L’Etat ne peut pas donner de leçons aux départements quand il est lui-même aux abonnés absents dans ses compétences en Seine-Saint-Denis », a lancé Stéphane Troussel en guise de mot de bienvenue, devant un parterre de professionnels. L’élu a déjà interpellé à plusieurs reprises l’Etat sur le coût de la protection de l’enfance dans le 93, qui accueille notamment de nombreux « mineurs non accompagnés », ces adolescents de l’étranger arrivant seul sur le territoire français (1 400 en 2018). « Et pour l’instant, nous ne sommes, en Seine-Saint-Denis, remboursés qu’à hauteur de 10 % des dépenses engagées », déplore Stéphane Troussel.

« Quand il y a des défaillances, la responsabilité est collective »

« Je ne viens pas avec toutes les réponses, répond Adrien Taquet. Il s’agit bien d’une politique décentralisée, et d’une démarche partenariale. Quand il y a des défaillances, la responsabilité est collective. »

Mais avant de repartir, le secrétaire d’Etat échange quelques mots avec l’élu. « Il faut que je rencontre Stéphane Troussel, il faut que je rencontre les juges du tribunal pour enfants », glisse-t-il. Les magistrats avaient lancé dans la presse un appel à l’aide inédit, en novembre dernier, pointant les délais d’application des mesures de protection. Depuis, le sujet brûlant a fait réagir bien d’autres professionnels, et quelques personnalités (lire ci-dessous). Mais la situation n’a encore guère évolué, estime-t-on dans les couloirs du tribunal pour enfants. « On essaye de mener un travail conjoint pour améliorer la situation, à moyens constants », répond Thierry Baranger, coordinateur du tribunal pour enfants à Bobigny. »

Voir en ligne : http://www.leparisien.fr/seine-sain...