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Racisme. Les Roms, la communauté la plus rejetée de France devant les musulmans et les Maghrébins

Publié le 23-04-2019

Source : La Voix du Nord

Extraits :

«  Les préjugés racistes et antisémites ont diminué en France par rapport à l’an dernier, selon le rapport de la Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH) qui mesure chaque année un « indice de tolérance ». Malgré tout, les préjugés sur les musulmans et les Roms persistent.

Les préjugés racistes et antisémites ont diminué en France par rapport à l’an dernier, selon le rapport de la Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH) qui mesure chaque année un « indice de tolérance ». Malgré tout, les préjugés sur les musulmans et les Roms persistent.

La Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH) mesure chaque année depuis 1990 le degré de tolérance des Français à partir d’une enquête sur l’état de l’opinion réalisée par l’institut Ipsos. La dernière, réalisée du 6 au 14 novembre 2018 sur un échantillon représentatif de 1007 personnes, a été publiée mardi dans son rapport annuel sur la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la xénophobie.

Cet indice de tolérance est en hausse en 2018 : il s’est établi à 67 (sur 100) en 2018, contre 65 l’an dernier, s’est réjouie la CNCDH. L’indice a gagné 13 points de 2013 à 2018.

L’organisation note toutefois des écarts : l’indice de tolérance s’établit à 79 pour les Noirs, à 77 pour les juifs, à 73 pour les Maghrébins, à 61 pour les musulmans et à 35 pour les Roms, selon la CNCDH qui a adressé son rapport au gouvernement.

(...)

La CNCDH relève aussi, comme les années précédentes, un « phénomène massif de sous-déclaration du racisme ».

Enfin le rapport met aussi le doigt sur un phénomène de non scolarisation qui touche des publics divers : enfants roms ou perçus comme tels, enfants du voyage, enfants vivant en bidonville ou en squats, mineurs non accompagnés et enfants vivant outre-mer, en particulier en Guyane et à Mayotte. Plusieurs obstacles viennent limiter l’accès à l’éducation de ces enfants, par exemple le refus de certains maires d’inscrire ces enfants dans l’école de leur commune ou des barrières matérielles liées aux conditions de vie (achat de vêtements, coût de la cantine...)  »

Voir en ligne : http://lavdn.lavoixdunord.fr/572465...