Jeunes en “ décrochage ”

Source : La Nouvelle République

Auteur : La Rédaction

Extraits :

Le secrétaire d’État à la protection de l’enfance était hier à Tours, Amboise et Sorigny pour rencontrer ces jeunes en rupture, et suivis.

(...)

Les deux tiers de ces jeunes sont sous contrôle judiciaire, les autres suivis par la protection de l’enfance. L’enjeu, « travailler sur une logique de parcours », en six mois en moyenne. Un éducateur : « Ces jeunes ont une faible estime d’eux. Il faut les motiver, les valoriser ». Parmi leurs activités, le secourisme, l’informatique, le passage du permis de conduire. Ils ont un statut « formation professionnelle », ce qui leur permet de mettre le pied à l’étrier, d’entrer en apprentissage comme ces deux jeunes de Côte-d’Ivoire et de Guinée qui veulent travailler dans le BTP, le bâtiment, d’ailleurs très demandeur. « Nous faisons du cas par cas, du sur-mesure », insistait un éducateur.

A Amboise, le représentant ministériel visitait le village d’enfants du Vau de Bonin.

A Sorigny enfin, Adrien Taquet découvrait le nouveau centre d’accueil des mineurs non accompagnés du Département, sur le thème : évaluation et mise à l’abri. Ce centre a une capacité de 60 places mais n’accueille que 17 jeunes étrangers MNA (mineurs non accompagnés) actuellement, des Guinéens en très grande majorité qui ne passent que quelques jours dans ce lieu d’échanges en attendant d’être évalués et orientés en fonction de leur profil.

(...)