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Prise en charge des mineurs non accompagnés en Auvergne : les chiffres à retenir

Publié le 18-09-2019

Source : La Montagne

Auteur : Pierre Peyret

Extraits :

«  La prise en charge des mineurs non accompagnés est devenue un sujet à part entière pour les départements auvergnats. Pour tous, le coût a augmenté au rythme des arrivées ces dernières années. Mais comment s’adaptent-ils ?

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3 millions d’euros

Au fil des années, le coût de la prise en charge des mineurs non accompagnés, d’un peu plus de 200.000 € en 2013 pour le Cantal a grimpé, multipliée par huit pour atteindre les 1.650.000 euros en 2017. (...)

Dans le Puy-de-Dôme, un programme MNA a été créé au budget primitif alors que jusqu’en 2018 les dépenses MNA étaient incluses avec les dépenses d’Aide sociale à l’enfance classique. Il faut dire que le coût représenté par la prise en charge est passé de 5 millions d’euros en 2017 à 13 millions d’euros cette année ?! (...)

1.200

Soit, le nombre de mineurs non accompagnés pris en charge à l’heure actuelle par les Conseil départemental de l’Allier (395), du Cantal (55), de la Haute-Loire (130) et Puy-de-Dôme (620). Ce chiffre comprend les jeunes en attente d’évaluation, ceux en attente de décision d’un juge des enfants, mais aussi les jeunes réorientés par d’autres départements.

(...)

« Face à l’afflux très important de ces jeunes demandeurs – 580 nouveaux demandeurs en 2018 –, les services du Département ne sont plus à même de répondre aux exigences juridiques et calendaires permettant de procéder aux évaluations », reconnaissait alors Alexandre Pourchon, vice-président en charge de la protection de l’enfance.

La mission, jusqu’alors réalisée par l’équipe MNA de l’ASE, a été confiée à l’Association nationale de recherche et d’action solidaire, l’Anras.

« Elle n’est pas là pour arrêter les flux mais pour répondre plus rapidement à la détermination de la majorité ou de la minorité », expliquent Jean-Yves Gouttebel et Véronique Martin Saint Léon, directrice générale des services de l’action sociale.

« On est passé à cinq jours au mieux. La prise en charge se fait sur le plan sanitaire, psychologique, scolaire. L’objectif étant l’intégration », assure-t-elle.
Depuis le 1er juillet, et le début de cette expérimentation 44 dossiers ont été traités. « Un peu moins de 80 % des évaluations concluent à une majorité. Et sur l’ensemble des dossiers, le parquet suit, et prend les décisions plus rapidement. »
L’expérimentation va se poursuivre au moins jusqu’à la fin de l’année.
 »

Voir en ligne : https://www.lamontagne.fr/clermont-...