À Orléans, la cour d’appel annule la reconnaissance de minorité d’un Malien de 16 ans

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Le 7 septembre dernier, la cour d’appel d’Orléans a annulé sa reconnaissance de minorité établie en octobre 2018 par un juge des enfants. Par ce délibéré, l’adolescent a perdu la prise en charge de l’ASE.

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Un chemin semé d’embûches

Après dix mois de prise en charge, G. a dû quitter l’appartement où il logeait. Le garçon n’a plus accès à sa scolarité au collège et doit abandonner son apprentissage.

"Mon patron m’a soutenu parce que quand on lui a expliqué ce qu’il s’était passé, il a dit qu’il voulait me garder", se souvient-il. La préfète d’Indre-et-Loire autorise finalement G. à poursuivre son apprentissage.

Mais les embûches ne s’arrêtent pas là. Désormais privé de représentant légal, G. ne peut pas toucher le salaire de son apprentissage car les banques refusent, vu son âge, de lui ouvrir un compte. (...)

G. ne peut plus non plus participer aux matchs de football de son club. Juste avant le délibéré de la Cour d’appel, son éducateur lui avait fait passer la visite médicale nécessaire pour obtenir une licence mais il n’avait pas eu le temps de signer les papiers attestant son identité. Aujourd’hui, plus aucun représentant légal n’est autorisé à les signer pour lui.