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La Roche-Sur-Foron : des demandeurs d’asile hébergés sans chauffage ni eau chaude

Publié le 20-11-2019

Source : Le Messager

Auteur : Hélène SERBES

Extraits :

«  La résidence Henriette d’Angeville accueille 180 personnes (mineurs isolés, demandeurs d’asile, réfugiés). Le centre, géré par l’association Alfa3A, est dans un bâtiment particulièrement vétuste, sans eau chaude ni chauffage depuis deux ans.

La résidence Henriette d’Angeville est un centre d’hébergement pour les demandeurs d’asile placés sous la responsabilité de l’association Alfa3A par l’Office français de l’immigration et de l’intégration (OFII). (...)

Un bâtiment vétuste, sans eau chaude ni chauffage

L’association Sorosa qui soutient les personnes exilées, alerte sur les conditions d’hébergement de ce centre. « On a deux demandeurs d’asile qu’on suivait à Valence et qui ont été transférés ici. Ils nous ont contactés désespérés en nous disant que les locaux étaient vieux, isolés et surtout qu’il n’y a pas de chauffage ni d’eau chaude. J’ai parlé à une travailleuse sociale qui est là-bas et qui est désespérée, elle m’a dit que ça faisait plus de deux ans que c’était comme ça », confie Nordy Granger, membre de l’association. (...)

Des travaux prévus dès la fin du mois de novembre

Olivier De Vesvrotte, directeur d’Alfa3A, annonce que des travaux vont enfin être mis en œuvre, « Nous avons récupéré cette résidence sociale en 2013. C’est un bâtiment datant probablement des années 1960, 1970, qui est vétuste et en fin de vie. Nous avons constaté des problèmes d’entartrage dans les tuyaux et avons essayé plusieurs possibilités pour résoudre le problème. Elles ont toutes échoué. C’est pourquoi nous avons fait faire un diagnostic complet en début d’année qui révélait la nécessité de refaire les canalisations pour un budget de 150 000 euros. Nous nous sommes mis d’accord avec le propriétaire, Haute-Savoie habitat, pour que les travaux commencent le 25 novembre pour une durée de 3 mois. Le coût sera répercuté sur le loyer que nous payons. Nous savons que ce bâtiment est en fin de vie, nous avons déjà investi pour 515 000 euros de travaux sur le site, mais nous en avons besoin. Nous n’avons pas de possibilité de relogement ». (...)  »

Voir en ligne : https://www.lemessager.fr/1882/arti...