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Les parlementaires écologistes du Rhône interpellent Élisabeth Borne sur la situation des mineurs isolés

Publié le 25-07-2023

Date de la publication : 25/07/2023
Source : Le Progrès

« Les députés écologistes du Rhône, Hubert Julien-Laferrière (Lyon 2e ) et Marie-Charlotte Garin (Lyon 3e ) et les sénateurs Thomas Dossus et Raymonde Poncet-Monge, alertent la Première ministre, Élisabeth Borne, sur la situation des mineurs isolés à Lyon.

Depuis trois mois, plus de 90 mineurs étrangers dorment dans les rues lyonnaises, dans l’attente de la décision d’un juge. Selon un communiqué d’élus NUPES, ils n’ont "ni d’aide et ni protection que celles des associations du territoire".

Les députés écologistes du Rhône, Hubert Julien-Laferrière (Lyon 2e) et Marie-Charlotte Garin (Lyon 3e) et les sénateurs Thomas Dossus et Raymonde Poncet-Monge cosignent ce courrier.

Les parlementaires insistent notamment sur les conditions de santé (physiques et mentales) de ces jeunes mineurs non accompagnés, avec les températures estivales très élevées.

Installés dans le square Sainte-Marie-Perrin

Pour rappel, après avoir été expulsés du parvis de l’Hôtel de Métropole, ils se sont installés dans le square Sainte-Marie-Perrin (Lyon 3e ).

Cette situation a interpellé les parlementaires écologistes car le comité des droits de l’enfant de l’ONU, qui veille à la bonne application de la Convention internationale des droits de l’enfant (CIDE), a sanctionné la France pour "absence de protection d’un mineur non accompagné qui se trouvait à la rue, sans hébergement, sans aucune prise en charge, ni aucun moyen de subsistance", selon le même communiqué.

"La parole du jeune doit prévaloir"

Ce même comité avait donné à l’État français jusqu’à ce mardi 25 juillet pour se mettre en conformité "afin de prendre des mesures pour garantir que tout mineur soit considéré et protégé comme tel jusqu’à décision définitive d’un juge".

Les quatre parlementaires écologistes estiment "qu’en cas de doute, la parole du jeune doit prévaloir et qu’il est du devoir de l’État de garantir sa protection". »


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www.leprogres.fr