Source : France Bleu
Date : 16 janvier 2019
Auteur : Jean-Pierre Burlet
Extraits :
« À Avignon, depuis un mois, le collectif Rosmerta occupe un bâtiment du centre ville et y a installé un centre d’accueil alternatif pour les migrants mal pris en charge par les services de l’État. La préfecture a organisé une réunion de travail.
Cette "occupation citoyenne" d’un local appartenant au diocèse est un squat et la nécessité d’ouvrir un tel lieu n’apparaît pas comme évidente aux yeux des autorités. À la demande de la mairie, une réunion a été organisée par la préfecture mardi soir. Les autres acteurs de l’hébergement d’urgence étaient présents. Les services préfectoraux ont affirmé qu’il y avait de la place pour tout le monde dans les structures déjà existantes.
Rosmerta, c’est le nom de la déesse celte de l’hospitalité. La priorité de Rosmerta c’est que personne ne soit "à la rue" et surtout pas les mineurs isolés et les familles. (...) Camille est porte-parole de Rosmerta.
Le conseil départemental qui est en charge de l’Aide Sociale à l’Enfance n’était pas présent à la réunion en préfecture mais vient de fixer un rendez-vous le 30 janvier.
Une régularisation de la situation ?
Pour ce qui est des locaux Rosmerta a obtenu un sursis et un contrat devrait être signé avec le diocèse mais pour une occupation limitée à la période hivernale.
Si la priorité n°1 du collectif c’est que chacun puisse être accueilli comme le prévoit la loi, la priorité n°2 c’est d’animer toute l’année un lieu alternatif comme celui qui est en train d’être créée rue Pasteur. »