On les dénomme les « MIE » ; ce sont des mineurs étrangers dits « isolés » - parce que non accompagnés par leur(s) parent(s). En principe, en vertu de la Convention internationale des droits de l’enfant (CIDE), peu importe qu’ils soient étrangers : ils doivent bénéficier d’une protection absolue et d’une prise en charge organisée par l’État, comme tout enfant présent sur le territoire.
Ça, c’est le principe … mais la réalité s’en écarte beaucoup. Voir le rapport présenté devant l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe. Voir aussi, le « Récit maraudes exilés à Paris » de novembre et décembre 2011 (les deux documents sont en pièce jointe) et vous avez pu suivre, récemment, le « jeu » de ping-pong auquel se sont livrées collectivités territoriales et État sur leur accueil et leur prise en charge.
La prochaine réunion du groupe de travail portera donc sur cette question : Pourquoi « les mineurs isolés » posent-ils encore et toujours des problèmes ?
Avec :
- Françoise Dumont, Vice-présidente LDH ; présidente InfoMIE
- Jean-Michel Centres, MRAP, Collectif exilés du 10e
- Jean-Pierre Alaux, GISTI, Collectif exilés du 10e
- Jean-François Martini, GISTI
En s’appuyant sur l’analyse de la situation de ces mineurs en Île-de-France, et particulièrement à Paris, nous sera présenté l’examen critique des 20 mauvaises raisons de ne pas accueillir des mineurs isolés !