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Question écrite n°15091 publiée dans le JO Sénat du 09/04/2020 page 1667 de Mme la Sénatrice Cécile Cukierman à l’attention de M. le Ministre des Solidarités et de la Santé sur la situation préoccupante des associations dites caritatives qui, dans ce contexte de crise sanitaire, sont des soutiens précieux pour lutter contre cette pandémie

Publié le : mardi 14 avril 2020

Voir en ligne : https://www.senat.fr/basile/visio.d...

Source : Sénat

Date : question écrite n°15091 publiée dans le JO Sénat du 09/04/2020 page 1667

Auteure : Mme Cécile Cukierman (Loire - CRCE)

Question :

« Mme Cécile Cukierman attire l’attention de M. le ministre des solidarités et de la santé sur la situation préoccupante des associations dites caritatives qui, dans ce contexte de crise sanitaire, sont des soutiens précieux pour lutter contre cette pandémie.
Ainsi, les associations sont très mobilisées sur le terrain auprès des personnes en situation de pauvreté et de précarité. Les nombreux bénévoles sont en première ligne depuis le début de la pandémie pour assurer la continuité de la solidarité. Ils permettent aux plus démunis d’avoir accès aux produits alimentaire et d’hygiène. Ces bénévoles, de par leurs actions à travers tout le territoire, permettent le port de courses et repas à domicile, livre des colis aux familles, accompagnent les enfants dans leur scolarité à distance, organisent des maraudes auprès des sans-abri, distribuent des petits-déjeuneurs aux mineurs isolés, aident les familles isolées en milieu rural, interviennent auprès des étudiants en situation précaire, et cette liste n’est pas exhaustive.
L’élan de solidarité est d’une ampleur remarquable. Cependant, ces associations caritatives font face à un afflux de nouvelles demandes du fait de la fermeture de certaines associations locales. Si ces bénévoles ont pu faire face avec leur propre moyen jusqu’à présent, il est inenvisageable de poursuivre ainsi.
Face à cette situation, il est urgent de les soutenir financièrement afin qu’elles poursuivent, dans des conditions dignes, les missions d’intérêt général qu’elles accomplissent chaque jour. Or, aucune solution de soutien public direct n’existe aujourd’hui à l’échelle nationale. Elles sont fortement impactées par un manque de don, notamment ceux issus du système de « ramasse » auprès de la grande distribution qui a, compte tenu de la situation sanitaire, réduit ses stocks. De plus, la situation sanitaire réduit considérablement les déplacements.
C’est pourquoi elle lui demande les mesures qu’il entend mettre en œuvre pour attribuer les moyens financiers nécessaires à ces associations caritatives afin qu’elles poursuivent leurs missions d’aide et de solidarité auprès des populations les plus vulnérables sur tout le territoire.
 »